Gulliver Les coups de coeur La rencontre La photo de la semaine
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La période du 11ème au 13ème siècle représente l'âge d'or de l'empire birman. Avant 1884, date de la colonisation anglaise, le pays est envahit par diverses dynasties et notamment par les mongols. En 1937, les Birmans chassent enfin les anglais, cependant le pays n'obtient son indépendance qu'en 1948 (Bogyoke est le héros de l'indépendance). Pour rompre avec son passé colonial, il change de nom en 1989 et redevient le Myanmar. Depuis, le gouvernement est dominé par l'armée, malgré la victoire de l'opposition (dirigée par Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix, fille du héros de la libération) aux élections de 1990.
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Dés notre arrivée, nous avons un a priori positif sur le pays. Peu de touristes et un contact facile avec les birmans. Dans Yangon, des étudiants nous abordent et engagent la conversation. Les commerçants sont avenants et parlent volontiers avec nous sans y chercher un quelconque intérêt. Nous sommes étonnés par tout ce que nous croisons. On nous parlait d'un pays difficile politiquement, et même si les militaires sont au courant de tous nos gestes, nous n'en sentons absolument pas le poids. Les tenues changent : les hommes portent tous des sortes de saris en guise de pantalons et les femmes sont maquillées avec une peinture jaune étalée sur les joues! Dans la rue, une vieille dame nous interpelle, découvre une cage et nous propose d'acheter un oiseau pour lui rendre la liberté. Cela nous portera bonheur selon une croyance birmane. Le pays est très spirituel et beaucoup de superstitions règlent les actes quotidiens. Les esprits positifs, les " nats " sont partout ! C'est aussi un pays où il faut savoir laisser ses mœurs de côté (il ne faut par exemple jamais prendre une femme par le bras) et se plier à la retenue ambiante (les birmans sont très pudiques).
Un architecte français rencontré nous confie qu'en venant ici, il a l'impression de faire un retour au moyen-âge : les deux forces existantes étant l'armée et la religion. Cette dernière a en effet beaucoup d'importance, et la Birmanie, à cheval entre la culture chinoise et indienne se rapproche plus de cette dernière à cause du bouddhisme Théravéda. On rencontre beaucoup de moines bouddhistes dans les rues et le passage par la vie monacale est d'ailleurs une étape obligatoire. Entre 7 et 20 ans, un birman doit effectuer au moins deux séjours dans un monastère pour gagner le respect d'autrui. S'il ne le fait pas, il risque d'être considéré comme un animal toute sa vie ! Nous comprenons pourquoi nous sommes parfois ignorés. Les monastères sont finalement des lieux de passage obligatoires où les moines viennent pour la durée de leur choix.
Fin de journée sur Mandalay. |
Dans une petite allée sombre, nous nous arrêtons jouer aux dames avec quelques birmans. Le temps de deux parties, un match France-Birmanie s'engage et tourne plutôt à leur avantage ! Cet épisode nous ouvre plus sur l'hospitalité birmane. Ceux-ci vous invitent très facilement à boire un thé chez eux et adorent discuter avec les étrangers de passage. Mais attention, ceci cache néanmoins une certainnes xénophobie, il est par exemple très mal vu pour une birmane de se marier avec un étranger... Le lendemain, nous remontons l'Irrawady pour nous rendre à Mingun, un des sites historiques qui entourent Mandalay. Un temple en brique rouge de 72 mètres de haut (qui à l'origine devait faire plus de 120 mètres), entourée d'autres temples bouddhistes, bordent le fleuve Irrawaddy. Pour visiter ces endroits, vous êtes obligés de retirer vos chaussures, en signe de respect pour bouddha, le monsieur qui habite dans chacune de ces maisons. Nous croisons à l'intérieur quelques petits bonzes et découvrons même la plus grande cloche du monde, fabriquée au siècle dernier pour prévenir les habitants au moment de la prière !
Le lendemain, nous partons en bateau vers le site de Bagan. Un lieu de toute beauté (voir article ci-dessous). Nous y rencontrons Mimi, une birmane de 19 ans travaillant dans l'un des nombreux temples. Après nous avoir offert à chacun des objets laqués, elle nous invite à dîner chez elle. Nous acceptons avec plaisir, ravis à l'idée de découvrir la vie d'une famille birmane. Elle vit avec ses 7 frères et sœurs et sa belle-sœur dans les environs de Bagan. Une maison simple, composée d'une pièce principale tandis que les enfants dorment dehors, regroupés sur une natte ! Sans électricité, une batterie alimente une petite lampe et éclaire faiblement la table où se dresse le repas. Un festin, Mimi est respectueuse du sens de l'hospitalité birmane et malgré ses maigres revenus, elle a concocté des plats garnis de viandes, etc.... Il faut cependant savoir oublier ses mœurs. En effet, nous sommes les seuls à dîner, tandis que Mimi nous tient compagnie, pendant que sa mère et son petit frère agitent inlassablement des éventails pour nous faire un peu d'air.
Rapidement, nous acceptons la situation et la discussion s'engage (Mimi parle bien l'anglais). Mimi parle beaucoup de la vie ici, de ses difficultés. Car cette maison ne leur appartient pas, ils la louent. Cela ponctionne une bonne partie du salaire paternel (il est gardien de nuit dans un temple). Si Mimi ne travaillait pas, ses petits frères et sœurs ne pourraient pas aller à l'école. En fait, passionnée par l'histoire, elle aurait beaucoup aimé continuer l'école. Mais en tant qu'aînée, elle se devait de partir travailler. Pour quelques centaines de Kyatts par mois, elle peint et vend des laques. Amère, elle nous confie : " si seulement j'avais un capital de départ, j'achèterais moi-même les bambous pour les peindre, ce qui me permettrait de gagner plus d'argent, d'acheter une maison... ". Mais il m'est impossible d'emprunter auprès des usuriers. A un taux de 20%, je ne vois pas comment je pourrais les rembourser. Et puis les banques traditionnelles demandent trop de garanties, nous qui ne possédons même pas notre maison ". Cette petite conversation nous rappelle bien vite l'importance que peut revêtir le micro-crédit. En Birmanie, le GRET (voir journal Cambodge), présent dans certaines régions, apporte son soutien à des familles dans le besoin.
Une petite heure de méditation et on devient tout de suite plus zen. |
A Bagan, dans le temple Ananda, nous pénétrons religieusement pour observer le boudha. Derrière eux, Nico et Loïc entendent Kiki murmurer : " Tiens, ça sent l'urine de chauve souris...". La visite se poursuit. Mais où est passé Christian, notre professeur Nimbus ? Il faudra 15 minutes à nos deux compères pour retrouver kiki, allongé devant Boudha...en train d'observer ses chauves souris à la jumelle. " Hey, les gars, venez voir, elles sont en pleine parade nuptiale ". Décidément, on ne change pas un passionné.
L'histoire de cette belle fondation commence de façon tragique quand François Xavier Bagnoud, pilote d'hélicoptère, s'écrase avec Daniel Balavoine dans le désert Malien. Sa mère, la comtesse du Boisrouvrai décide alors de perpétuer les valeurs altruistes de son fils que tout le monde appelait " Le petit prince des montagnes ". Il disait : " Ne jamais perdre attention envers son prochain ".
Présente dans douze pays de 4 continents, la fondation s'intéresse plus particulièrement au sort des plus faibles : les enfants et les sidéens.
Comment l'histoire a-t-elle commencée en Birmanie ? En 1992, la fondatrice travaillait déjà en Thaïlande pour aider des femmes séropositives. Certaines étaient Birmanes. Elles avaient pu, grâce à la fondation regagner leur pays. Un jour, le Times, écrit dans un article que le gouvernement Birman exécutait les femmes séropositives. Révoltée mais étonnée, elle a voulu vérifier par elle même la véracité de cette information. Elle est allée voir le gouvernement et leur a demandé si elle pouvait rencontrer les femmes qu'elle avait connue en Thaïlande. Le gouvernement a accepté et la comtesse du Boisrouvrai a pu reconnaître ces femmes qui n'avaient point été exécutées. La fondation a demandé si il était possible de réinsérer ces femmes. Le gouvernement a accepté.
La Fondation François Xavier Bagnoud
Le petit prince des montagnes...
" En Birmanie, on exécute les femmes séropositives ? "
1992, les début en Birmanie : il y a tout a faire !
Marc, avec une birmane, devant l'atelier de fabrication des bougies. |
Maintenant, l'association propose un panel de formation très complet à près de 400 femmes et enfants : couture, broderie, teinture, bougies, peinture, travail du bois, du métal, du rotin. Maintenant que les femmes savent produire, savent-elles pour autant vendre ? Pourquoi donc ne pas créer une structure de commercialisation pour vendre la production des femmes ? Sitôt dit, sitôt fait. La fondation vend ses produits et fonctionne désormais pour moitié sur les bénéfices des ventes. " Nous embauchons des vrais professionnels et la formation (de 3 ans) est aussi exigeante que l'est le marché. Ces activités ne sont pas des thérapies d'occupation ", nous explique Max. Aujourd'hui, certaines femmes sont embauchées comme formatrices ou tiennent leur propre commerce. D'autres ont été placées par la fondation dans d'autres entreprises, en vérifiant qu'elles sont correctement payées.
La fondation s'est engagée dans des programmes de prévention auprès des enfants. Quand ils sont trop vieux pour aller à l'école, les enfants de la rue peuvent venir recevoir une formation dans l'école de l'association. L'après-midi, ils vont s'initier aux différents métiers qui les intéressent. Ils peuvent même donner un coup de main.
Gulliver
Quel lien y-a-t-il entre la bourse de Paris et une petite agence de voyage à Yangon ? Hervé Fléjo ! Après dix années passées dans le milieu boursier, ce breton d'adoption a un jour tout quitté, lassé du train-train quotidien. Après un petit baroud autour du monde, il élit domicile au Myanmar. Il y fonde " Gulliver ", une agence de voyage pas comme les autres. Il nous reçoit chez lui, loin de la furie urbaine et au milieu de milles objets typiquement Birman.
Hervé Flejo, qui est à l'origine de Gulliver, entouré de marionettes traditionnelles. |
Hervé Flejo :
" J'avais le désir de fonder une crêperie bretonne dans un pays qui me plairait particulièrement. Après quelques tentatives infructueuses, notamment en Amérique du Nord, je pars tenter ma chance en Asie. J'atterrit finalement en Birmanie, mais pas pour y fonder une crêperie ! "
Hopetour :
Les autres pays asiatiques ne te disaient donc rien ?
Hervé Flejo :
" Non, bien sûr, il y a d'autres endroits merveilleux. Mais au Vietnam et en Thaïlande, il n'y a plus grand chose à faire. Au Cambodge, dans l'état actuel des choses, c'était plutôt difficile. Et puis la Birmanie est vraiment fascinante."
Hopetour :
Ton choix ne s'est donc pas fait par contrainte... ?
Hervé Flejo :
" Absolument pas. La Birmanie est vraiment unique. C'est pourtant un pays où l'on peut facilement s'arrêter aux apparences. Dans ce cas, il ressemble aux autres. Mais en s'y plongeant plus profondément, on découvre un pays où l'amitié est durable, où les habitants sont malins et peuvent vous aider plusieurs jours sans forcément attendre de retour ! Lors de mon premier passage, je me souviens, j'ai été abasourdi par la gentillesse des gens, mais aussi par leur grande pudeur...Que c'est rare un endroit où le tourisme de masse n'a pas encore dénaturé les relations. "
Hopetour :
Et la crêperie ?
Hervé Flejo :
" Vous savez, j'avais vraiment envie de transmettre ma passion pour ce pays. Et le meilleur moyen de gagner ma vie tout en faisant ce que j'aimais, c'était de monter une agence de voyages ! D'où la naissance de Gulliver. Mais avant d'entreprendre quoi que ce soit, j'ai beaucoup voyagé à travers le pays, pour le connaître dans ses moindres recoins. "
Hopetour :
Gulliver, une agence un peu spéciale ?
Hervé Flejo :
" Dans la forme, non. Je reçois des touristes et je leur organise des tours à travers la Birmanie. Des ballades de plusieurs jours en éléphant au cœur de la forêt birmane, etc.... Dans le fond, je recherche avant tout le service pour le plaisir de le faire. Lorsque des touristes avec ou sans argent viennent me voir, je leur donne tous les renseignements qu'ils attendent, sans distinction. J'essaye avant tout de les faire sortir des sentiers battus en leur donnant des tuyaux, des personnes à contacter de ma part, les meilleurs plans parfois non indiqués dans les guides. Je veux tout simplement que les gens connaissent ce pays en profondeur et le sentent. Mon objectif est de faire de cette agence, un lieux où peuvent se retrouver les touristes, échanger des informations et préparer leur voyage. Je ne cherche pas à faire un énorme business. Car à côté, je prends aussi du temps pour jouer de la musique (il est excellent musicien) et me balader. Je reçois également des journalistes et participe aux tournages de reportages, toujours dans le but de faire connaître et aimer ce pays. J'avoue que parfois dans leur reportages, pour des raisons d'audimat, les journalistes ne sont pas toujours fidèles à la véritable image du pays...C'est regrettable ".
Il est vrai que grâce à Hervé, nous avons rencontré beaucoup de Birmans. Que ce soit une famille où nous avons passé la soirée, un moine bouddhiste ou une princesse Chan...Et que nous avons passé un séjour extraordinaire ! Hervé est là aux services des autres, sans attendre de retour. Peut-être est-ce cet esprit qui pousse de plus en plus de gens à venir le voir ou à lui commander des tours. Si vous passez à Yangon, n'oubliez pas son adresse, il vous recevra toujours (selon ses disponibilités...) et vous repartirez du pays grisé ou n'en repartirez tout simplement jamais!
Une des plus belles merveilles de l'Asie, Bagan, est une incroyable cité déserte composée d'extraordinaires pagodes et de temples situés sur les berges de l'Irrawady, au sud ouest de Mandalay. L'apogée religieuse et culturelle de Bagan a commencé en 1057, quand le roi Anawratha revint de conquête avec des artistes, des artisans, des moines et 30 éléphants chargés d'écrits et de reliques bouddhistes. Durant les deux siècles qui suivirent, un nombre incroyable d'édifices furent érigés, et Bagan devint l'un des plus grands centre bouddhistes d'Asie du Sud-Est.
Les coups de coeur de la semaine
Bagan
Une immense plaine avec des stuppas à perte de vue.
Coucher de soleil sur l'incroyable plaine de Bagan. |
Le lendemain, nous partons à la découverte de ce " champs de pagodes ". Nous passons d'un petit sanctuaire en briques rouges, où se trouve une petite statue de Bouddha toute simple, à une immense pagode, construite sur 5 étages, regorgeant de riches statues, de fresques et de sculptures retraçant la vie de Bouddha. De style architecturaux très variés, les dômes de ces pagodes sont parfois entièrement recouverts de feuilles d'or. On pourrait facilement passer une semaine entière sur ce site merveilleux, à passer de temples en pagodes, à se perdre au milieu des vieilles pierres, ou à planter son chevalet devant une splendeur de la culture bouddhiste. Pour notre part, nous préférons passer la fin de journée sur l'un des plus hauts temples, et contempler une dernière fois ce spectacle inouï au soleil couchant, avant de quitter Bagan avec regret.
Le Lac Inle est un passage obligé en Birmanie. Six heures du matin, un bateau nous emmène. Un petit coup de manivelle, le moteur capote et crache sa fumée noire. Teuf, teuf, nous voilà filant sur l'eau dans notre longue pirogue effilée. Nous croisons des pêcheurs le long des berges, du côté de la réserve, Christian observe des poules d'eau bleue et des hérons bihorneaux locaux, il peste envers les cormorans. L'eau est limpide et les algues que l'on aperçoit au fond prolifèrent.
Venez donc habiter sur les bords du lac Inle... |
Plus loin, nous apercevons des champs de tomate. Des champs qui bougent ? ! Oui, nous ne rêvons pas, les jardins flottent sur l'eau. Ce sont en fait des plaques de tourbe consolidées par un réseau de racine. Ce support est tout d'abord cultivé sur terre, puis découpé comme du gazon de plaquage. Une fois sur l'eau, on ajoute du composte et de la boue. Les tomates, les oignons, les épices poussent sur ces radeaux de terre, bercé par les vagues. Les paysans du lac traitent et récolte en bateau.
Au milieu des joncs, nous approchons un monastère en bois. A l'intérieur, des moines bouddhistes dressent des chats à sauter dans un cerceau. Nous rencontrons Neum Pa, un ami de Yannick. Son anglais est excellent et nous en profitons pour lui poser des question sur sa religion. " J'ai 35 ans et j'ai décidé de devenir moine il y a 11 ans. J'étais marié, avec une très belle situation à Yangon. J'en avais assez de courir après l'argent, la reconnaissance. Je sentais que c'était mauvais pour mon Carma. " Mais votre femme ? Demandons nous. " Ma femme a accepté ma décision car c'était bon pour mon Carma. Elle savait aussi que son Carma en bénéficierai. Je la vois une fois par an avec mon fils, mais elle peut très bien se remarier si elle le désire. La discussion avec notre moine est profonde et sympathique. Cette vie de prière et de calme semble réussir à Neum Pa. En tout cas, il à l'air très heureux. Loïc lui demande même si on peut venir faire une retraite ici, il est vrai que l'endroit est ...divin.
Mais les français vivant sur place n'étant pas légion, une heure nous a suffit pour le rencontrer. Passablement occupé, il nous invite néanmoins à dîner avec lui à l'hôtel Princess, sur les bords du lac. Après une demi heure de bateau, nous débarquons devant un magnifique hôtel, entièrement construit en teck. D'une taille impressionnante, cet édifice à l'architecture birmane est réellement superbe : un bijou.
La rencontre de la semaine
Yannick et Misuu Borit
Avant de quitter Yangon, notre ami Hervé (cf Gulliver) nous avait juste laissé ce maigre conseil : " si vous passez au lac Inle, allez voir Yannick de ma part ". Si bien qu'une fois sur place, nous nous sommes mis à la recherche du fameux Yannick, dont nous savions juste qu'il était français, et qu'il était marié à une princesse birmane.
Un pompier de Paris épouse une princesse Shan !
Yannick et Misuu sur le balcon du Princess hôtel, au bord du lac Inle. |
A peine revenus de France, Yannick et Misuu se retrouvent donc à la tête ce fabuleux hôtel.
Après une intégration pas toujours facile pour Yannick et grâce aux talents de gestionnaire de Misuu et sa parfaite connaissance de l'hôtellerie, il sont en passe de réussir leur pari : le Princess entame sa première saison sur les chapeau de roue, et sa renommée commence à dépasser les frontières birmanes.
Si vos pas vous mènent en Birmanie, et plus précisément sur les bords du lac Inle, surtout, ne loupez pas le Princess, ne serait ce que pour le coup d'œil. Yannick et Misuu vous accueilleront à bras ouverts.
La photo de la semaine
Sur le pont U'Bein, au sud de Mandalay.